Les éléments suivants ne proposent qu’une analyse sommaire des informations présentes dans le registre de détention administrative de Bicêtre. Au-delà de l’ensemble des 1618 enregistrements, les calculs ont tenu compte – en dehors même des 32 doublons constatés -, du fait qu’un même individu a pu être incarcéré à plusieurs reprises au cours de la période couverte par le registre (1813-1851). Aussi, selon le niveau d’analyse, la statistique porte tantôt sur les individus – 1586 – tantôt sur les séjours (ou entrées) au nombre de 2063. Encore faut-il ajouter qu’il s’agit là d’effectifs théoriques, du fait des lacunes de l’information pour plusieurs rubriques : les chiffres suivants valent évidemment pour des effectifs dont l’information est disponible, effectifs variables selon les différentes analyses proposées.
Ces dernières portent sur l’autorité qui a décidé de l’incarcération, sur la chronologie des décisions d’internement, leurs motifs, la durée de l’internement et quelques caractéristiques physiques ou sociales de la population victime de cet internement administratif.
Nous donnons ici des résultats bruts, réalisés en interrogeant la base de données. On se reportera, pour leur interprétation, à l’article cité de la Revue d'histoire du 19e siècle.
1. Qui donne l’ordre ? Bicêtre, prison de la Préfecture de police
2. Une pratique soutenue jusqu’aux débuts de la monarchie de Juillet
3. Les motifs de détention. Du violon de la Préfecture à la prison de haute police
4. Des incarcérations plus ou moins longues
5. La sortie de Bicêtre
6. Quelques traits de la population détenue
Compléments sur Criminocorpus :
- Les détenus administratifs à Bicêtre : 1813-1851 (présentation du Tableau des données)
- Les détenus administratifs à Bicêtre : 1813-1851 (Tableau des données)
- La prison de Bicêtre (Exposition)
Sur le web :
- Un article de la Revue d'histoire du 19e siècle : " Mesures policières de sûreté et populations particulièrement surveillées. Le registre des détenus administratifs de Bicêtre (1813-1851) ", (n° 50, 2015/1, pp. 119-136). En ligne.
Voir aussi